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Faits & gestes famille Dupont

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Soutenance thèse de doctorat

Félicitations à notre cousin Rémi Jacobs (Claire), musicologue, qui a soutenu, hier, le 25 mars 2025 sa thèse de Doctorat à la Sorbonne


La réception des sonates pour piano de Beethoven en France 1800-1893

A l’heure où la facture de piano progresse irrésistiblement, les sonates pour piano de Beethoven font une entrée timide dans la société mélomane parisienne. Entre l’avènement de l’Empire et la révolution de 1830, rares sont les documents attestant la pénétration de cette musique dans le milieu musical, exceptées les éditions de ces œuvres initiées par Pleyel puis développées par Schlesinger, qui semblent n’avoir été que l’affaire des pianistes de métier.

Dès 1832, la situation change avec la présence de Liszt qui à Paris d’abord, puis lors de ses tournées régionales, se fait le propagateur zélé de ce répertoire nouveau. Aussi bien dans les salons que dans les salles de concert, les sonates vont s’insérer dans ces programmes composites auxquels les virtuoses français et étrangers participent. Le véritable essor de la sonate beethovénienne coïncide avec le Second Empire et la présence à Paris de personnalités comme Sigismond Thalberg, Hans Von Bülow, Clara Schumann et Anton Rubinstein, qui rivalisent avec les pianistes français de haut niveau, Charles-Valentin Alkan, Camille Saint-Saëns, Louis Diemer ou Francis Planté.

Le circuit des concerts fait apparaitre une surprenante et inattendue parité femmes/hommes relevée dans les journaux, et qui montre que l’exécution des sonates de Beethoven a permis aux femmes de s’imposer là où les hommes se contentaient le plus souvent de jouer leurs propres œuvres.

A partir de l’inventaire des comptes rendus critiques, il a été possible d’extraire le point de vue des commentateurs sur ces sonates et de brosser le portrait d’une dizaine de ces artistes, femmes et hommes, représentatifs des tendances de l’interprétation moderne de Beethoven. Les sonates à travers l’édition, le concert et la critique, tels sont les pôles de cette étude dont le terme, janvier 1893, est marqué par la première intégrale publique en six récitals des trente-deux sonates par la pianiste Marie Jaëll.

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